N°1 - Mai 2022
Le choc de l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine a généré un choc sur les marchés énergétiques. Ainsi dans un premier temps les prix ont explosé avant de redescendre légèrement. Mais depuis quelques semaines, les indicateurs ont repris une inexorable remontée avec des records battus jours après jours ou presque. Les perspectives sont inquiétantes car rien ne s’arrange côté géopolitique et EDF semble englué dans des problèmes de corrosion sur les réacteurs ajoutant de l’inquiétude technique à un secteur qui n’en avait pas besoin.
Marché de l’Électricité
Les dernières tendances sur le marché de l’électricité sont encore plus moroses. En effet, aux tensions géopolitiques s’ajoutent une réelle inquiétude quant à la capacité d’EDF de produire suffisamment d’énergie dans les trimestres à venir. Les problèmes de corrosion observés sur plusieurs réacteurs ne seront probablement pas tous soldés à l’arrivée de l’hiver prochain. De plus, ils semblent être liés à des problèmes de conception qui, à terme, pourraient impacter d’autres réacteurs, étant donné la date de mise en service des centrales nucléaires françaises.
Clôture du 29/04/2022
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Marché du Gaz Naturel
Clôture du 29/04/2022
Toujours fortement en tension à cause de la guerre en Ukraine, le marché du gaz a repris sa hausse lancinante. Le pic atteint lors du début de l’invasion a été dépassé par deux fois lors du mois d’avril. L’annonce de l’arrêt des livraisons de gaz russe à la Pologne et à la Bulgarie vont maintenir un haut niveau de tension sur ce marché. Les projections à court terme sont donc pessimistes même si de telles mesures ne semblent pas pour le moment avoir un risque de se produire en France.
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Marchés connexes
Marché du Pétrole
Marché du Carbone
Le marché du pétrole conserve son caractère instable, largement influencé par la géopolitique extrêmement instable en Europe et dans une moindre mesure au Moyen-Orient. Si les valeurs atteintes au début de la guerre en Ukraine ne sont pour le moment pas dépassées, les acteurs scrutent de près les évolutions de prix du baril.
C’est le marché le plus stable sur ce mois d’avril. Il est resté autour des 80 €/tonne de C02 excepté un léger soubresaut, mais qui a vite été effacé. Cela montre que les activités industrielles perdurent jusqu’à aujourd’hui malgré la crise et que les cessations de production sont peu nombreuses. Toutefois, les quotas vont baisser et nécessairement entraîner une hausse des prix de la tonne CO2.
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Clôture du 09/09/2022
Clôture du 09/09/2022
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